"L'activité d'autopartage est définie par la mise en commun, au profit d'utilisateurs abonnés, d'une flotte de véhicules de transports terrestres à moteur. Chaque abonné peut accéder à un véhicule sans conducteur, pour le trajet de son choix et pour une durée limitée." (article 19 du projet de loi Grenelle 2)

24 décembre 2009

50 ans et sans voiture...

Voici une publicité qui nous vient de Strasbourg, où le service d'autopartage Auto'trement poursuit son développement et renforce sa position de n°1 en province.



22 décembre 2009

stationnement résident à Lyon : l'autopartage oublié...

Suite au débat qui anime l'agglomération lyonnaise sur le stationnement (voir l'article du 15/12 dans Libé Lyon), l'association La Voiture Autrement trouve plus que dommage que la "solution autopartage" n'apparaisse pas dans les discussions alors même :
  • que l'autopartage est justement une solution bien adaptée à la suppression d'une 2ème voiture, bien souvent loin d'être indispensable en centre-ville. Autolib (le service d'autopartage lyonnais) aurait donc pu être utilisé pour faire passer la suppression de la 2ème vignette pour les résidents, mesure qui relève du bon sens.
  • que le Président de LPA qui gère Autolib est adjoint au Maire de Lyon en charge des déplacements et qu'à ce titre il devrait avoir une vision globale cohérente sur les questions de déplacements.

Cet épisode qui peut paraitre anecdotique nous fait douter sur la réelle volonté des élus lyonnais à vouloir développer Autolib à Lyon. Sans une intégration d'Autolib dans la politique globale de déplacements de l'agglomération et sans une communication d'envergure, Autolib risque de rester à la marge.

14 décembre 2009

Objectif 20 000 adhérents

Dans le cadre de la journée sur les modes partagés organisée par Lyon Parc Auto le 30 novembre 2009, les participants ont pu découvrir Communauto, l'autopartage québécois qui vient de fêter son 20 000 abonné en octobre. C'est ce chiffre qu'à repris le président de La Voiture Autrement lors de la table ronde, comme objectif crédible pour l'agglomération lyonnaise, qui n'a rien à envier à Montréal au niveau de l'offre en transports publics et de l'usage du vélo.
20 000 abonnés c'est :
- 8 000 places de stationnement économisées pour laisser plus de place aux piétons, aux vélos, aus bus,...
- Une économie de 13 500 tonnes de CO2 par an, soit environ 5 fois mieux que la mise en oeuvre d'une ligne de tramway de 15 km.
- Un coût quasi nul pour la collectivité (mise à disposition de place sur voirie) car le système s'auto-finance.

Communauto affichait les chiffres d'Autolib Lyon (1 300 abonnés) voilà 10 ans. A Lyon, la question est désormais de savoir quand nos élus souhaitent atteindre cet objectif de 20 000 abonnés qui ne pourra être approché qu'avec une "communication agressive" comme l'a martelé Marco Viviano représentant de Communauto. Avec Vélo'v, le Grand Lyon a montré qu'il était aussi un Grand communiquant. Qu'il fasse de même avec Autolib Lyon !

Pour télécharger les présentations réalisées dans le cadre de la journée sur les modes partagés : cliquez ici

En particulier, retrouvez la présentation de La Voiture Autrement

5 décembre 2009

Quel role social de l'autopartage ?

L’objectif premier de l’autopartage est de diminuer l’usage de la voiture en ville pour répondre à des enjeux divers : pollution, occupation de l’espace, décongestion, bruit, sécurité,… Ainsi, la population cible habituelle est généralement motorisée ou sur le point de l’être. L’autopartage permet de se séparer d’un véhicule ou de l’utiliser de manière plus rationnelle, seulement lorsque les autres modes de transports ne sont pas pertinents (offre en transports collectifs limitée ou inexistante, besoin d’un coffre,…).

Depuis la LOTI (Loi d’Orientation sur les Transports Intérieur), les politiques de déplacements doivent aussi répondre à un enjeu social, celui du "droit au transports".
Dans quelle mesure, l’autopartage peut-il participer à cette politique sociale ? Quels sont les potentiels ? Quels sont les freins ? Quel fonctionnement (lien éventuel avec les associations d’insertion à l’emploi) ?
L'association La Voiture Autrement et le Certu (centre d'études sur les réseaux, les transports et l'urbanisme) proposent d'essayer de répondre à ces questions à travers un travail de mémoire de fin d'études proposé aux élèves de l'école national des travaux publics de l'Etat (ENTPE) de Vaul-en-Velin. En lien avec cette problématique, un deuxième mémoire visera à étudier la faisabilité de la mise en place d'un station d'autopartage à Vaulx-en-Velin pour répondre à de multiples besoins : étudiants et professionnels du campus ENTPE/Ecole d'architecture, personnes en recherche d’emplois, citoyens traditionnels de la ville utilisant ou pouvant utiliser majoritairement d’autres modes de transports, professionnels.

contact : lavoitureautrement@gmail.com

Après Vélocité, Autocité à Besançon

Nous avions annoncé le lancement de l'appel à propositions pour la mise en place d'un système d'autopartage à Besançon. Après quelques mois d'études et discussions, c'est officiel : après le vélo en libre service Autocité, l'agglomération de Besançon lance l'autopartage Autocité en mars 2010 en partenariat avec Auto'trement (opérateur alsacien d'autopartage) et l'Ademe. L'association La Voiture Autrement est également partenaire.

Principales caractéristiques :

- 8 stations (15 à terme)

- 25 véhicules à terme (70% petites citadines, 30% utilitaires)

- 11€/mois + 1,75€ à 2,20€ par heure + 0,34€ à 0,40€ par km (essence comprise)



Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon et Jean-Baptiste Schmider, directeur d'Auto'trement lors de la présentation au public (source : www.macommune.info)