Alpes Autopartage et Car Liberté, services d'autopartages de Grenoble et Chambéry/Aix-les-Bains fusionnent pour donner naissance à une société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) qui permet aux collectivités locales de participer au capital à hauteur de 20%. C'est cette structure qui est en place à Strasbourg (Auto'trement) ou à Lille (Lilas Autopartage).
Cette fusion marque aussi une nouvelle étape vers la concentration annoncée des activités d'autopartage en France, notamment depuis l'arrivée de grandes entreprises comme Hetz, Avis et peut-être la SNCF et la RATP sur le projet Autolib à Paris. Notons aussi le développement de la société alsacienne Auto'trement au-delà de ses frontières historiques avec la création d'une nouvelle SCIC à Besançon (démarrage du service Autocité en mars 2010).
Cette tendance que l'on a observé dans les pays précurseurs (Mobility, opérateur unique en Suisse ou Zipcar, leader mondial avec plusieurs centaines de milliers d'abonnés aux Etats-Unis) pourrait se heurter à la diversités des situations locales et à la multiplicité des acteurs. Si le modèle SCIC se développe (Alsace, Lille,...), on retrouve des associations (Loire Autopartage), des régies (Otolis à Poitiers) ou des SEM (Autolib à Lyon).
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2 commentaires:
Juste une précision, loire autopartage n'étant pas (encore) exploitant, il ne reste plus d'association exploitant le service d'autopartage, on retrouve, soit des coopératives pour le modèle "économie sociale et solidaire", soit des organismes parapublics (1 sem, 1 régie transport), soit du côté économie classique des sociétés exploitées par des groupes (transport, location, ou parking) et plus vraiment d'indépendant non plus ...
Merci pour cette précision. En effet, le but de notre association se limite à porter notre projet de création de service coopératif sur Saint-Étienne.
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